Chjama à l’associa
Bonghjornu
U 20 di frivaghju, sottu à i culora di u Cullittivu « Parlemu Corsu ! » parechji ghjòvani (i 3 sindicata studianti, i studia corsi, i liciani è altri ghjòvani senza strutturi…) si sò ritrovi par lampà una chjama :
« Fèmula finita cù l’uzzioni ! » « U corsu devi essa ubligatoriu, in cuntinuità di u primariu, da a 6a à a tarminali ! ».
ACCOLTA RIVINDICATIVA
SÀPATU U 23 di MARZU
À 3 ORI DAVANTI À A PRIFITTURA
IN AIACCIU
CORSU UBLIGATORIU DA A 6a À A TARMINALI À A PRÒSSIMA RIINTRATA
Emu ramintatu chì l’annu di u 2019 hè statu sceltu com’è annu di i lingui utòttuni da l’UNU è ghjè l’UNESCO chì ni devi assicurà a prumuzioni… Tandu dimu, « comu hè chì a lingua corsa, cunsidarata com’è un patrimoniu di l’umanità, sighi insignata, in tarra soia, com’è una sèmplicia uzzioni ? »
In u 2014 mori associa ci avìani dighjà sustinutu è u so logò era statu stampatu in un supplimenti di corse-matin, à mezu à i logò di tutti l’altri associa paisani sulidarii… Or micca tuttu u mondu hà corsematin è ancu menu sò stati à riceva u supplimenti…
Par assicurà una visibilità più maiori di u impegnu di l’associa, vi dumandemu sta volta, di pudè insirì u vosciu logò drentu à l’àrburi di « PARLEMU CORSU ! » (sempri à buleghju cù i logò d’altri associa).
Si tratta di muscia chì a sucità civili si mubilizeghja, daretu à a rivindicazioni purtata da i ghjòvani corsi :
LINGUA è CULTURA CORSA =
PATRIMONIU MUNDIALI è MICCA UZZIUNALI !
Chjama internet
Bonghjornu à tutti !
Una sittimana fà, sottu à i culora di u Cullittivu « Parlemu Corsu ! », una chjama era lampata da parechji ghjòvani : i 3 sindicata studianti, i studia corsi, i liciani è altri ghjòvani senza strutturi…
UNA DUMANDA CHJARA :
Fèmula finita cù l’uzzioni,
CHÌ U CORSU SIGHI UBLIGATORIU À A PRÒSSIMA RIINTRATA DA A 6a À A TARMINALI !
Dipoi emu cuntattatu altri assoca di ghjòvani è oramai lampemu una chjama à l’associa di a sucità civili par ch’eddi vinìssini à rinfurzà a dimarchja è par chjamà à u so nomu à :
UNA ADUNITA RIVINDICATIVA
SÀBBATU U 23 DI MARZU
À 3 ORI, DAVANTI À A PRIFITTURA
IN AIACCIU
Di sicuru aspittemu chì i strutturi pulìtichi, di tutti i tindenzi (naziunalisti, rigiunalisti, di dritta o di manca…) piddèssini pusizioni, spirendu ch’eddi ci ani da sustena è chjamà ancu eddi à una mubilizazioni maiori u 23 di marzu in Aiacciu.
Manifestation de Parlemu Corsu samedi prochain à Aiacciu : l’appel à la mobilisation du milieu culturel
Publié le 19/03/2019, 08h09
(Julien Pernici – Alta Frequenza) – Ce dimanche, de nombreux acteurs du milieu culturel insulaire se sont rassemblés à Bastia (Haute-Corse). L’objectif de ce rassemblement était d’appeler à la mobilisation qui doit avoir lieu samedi prochain à Aiacciu à l’appel du collectif Parlemu Corsu. Aujourd’hui, pour ces représentants du milieu culturel corse, la langue corse est en péril, l’État freinant notamment sa transmission par un enseignement non-obligatoire selon le collectif. L’un des souhaits les plus importants est de voir le corse devenir obligatoire de la maternelle à la terminale comme nous l’explique
Jean-Luc Ciccoli, du groupe A Ricuccata, mais aussi professeur de corse.
Les acteurs culturels s’associent à la démarche du collectif Parlemu Corsu
le Dimanche 17 Mars 2019 à 13:50
U Cullletivu Parlemu Corsu continue à mobiliser pour la manifestation prévue pour le 23 Mars prochain à Ajaccio. Ce dimanche ce sont les acteurs culturels corses qui sont venus sur la place Saint-Nicolas de Bastia demander au plus grand nombre de se rendre la semaine prochaine à Ajaccio.
“Pà chi u corsu sighi ubligatoriu da a 6ema à a tarminali” : c’est sur ce thème que U Culletivu Parlemu Corsu appelle au rassemblement le 23 Mars prochain à 15 heures devant la préfecture de Corse.
Dimanche matin, c’est sur la place Saint-Nicolas de Bastia que Micheli Leccia, capifiala di u Cullettivu, entouré de nombreux acteurs culturels et en présence de Gilles Simeoni a rappelé comment les acteurs culturels insulaires avaient décidé de se rallier, eux aussi, au mouvement.
“Ce sont eux qui se sont manifestés pour dire qu’ils voulaient s’associer à la démarche. Au total il y a une quarantaine de groupes qui nous ont appelé pour nous dire qu’ils étaient avec nous“.
Dès lors il devrait y avoir du monde la semaine prochaine à Ajaccio.
Micheli Leccia a en effet encore rappelé que pas moins que 83 associations avaient décidé de s’associer au rassemblement. Que la diaspora avait, elle aussi, adhéré et que désormais les “politiques” de tous bords prônaient l’enseignement de langue corse.
“Aujourd’hui il n’est plus question de reculer sur ce point : on veut avancer”.
La matinée s’est poursuivie par un mini-concert improvisé par l’ensemble des acteurs culturels (la vidéo de Carole Quilici) et une distribution de tracts appelant au rassemblement du 23 Mars.
Bastia : premier acte de la mobilisation en faveur de la langue corse
© Anne-Marie Leccia / FTVIASTELLA
Un appel à manifester en faveur de la langue corse, le 23 mars à Ajaccio, est lancé par le collectif Parlemu u Corsu, et est soutenu par de nombreuses associations. Premier acte de cette mobilisation ce dimanche à Bastia, en présence d’artistes, afin de sensibiliser à ce projet.
Par France 3 Corse ViaStella Publié le 17/03/2019 à 19:08
Chants corses ce dimanche 17 mars sur la place Saint-Nicolas de Bastia. Des chanteurs connus ou non continuent de penser que la langue corse n’existera que si son officialité est un jour reconnue. « J’entendais quelqu’un qui disait, c’est un groupe corse, ils chantent en corse, mais quand ils parlent entre eux, ils parlent français. Ca ce n’est pas possible », estime Ghjanlucca Ciccoli, membre du groupe A Ricuccata.
Bastia : premier acte de la mobilisation en faveur de la langue corse
Intervenants – Ghjanlucca Ciccoli, Membre du groupe A Ricuccata ; Micheli Leccia, Président de Parlemu Corsu ; Paul Turchi-Duriani Formateur à pratica lingua. Equipe – Pierre Nicolas ; Christian Giugliano.
L’État affirme tout faire pour aider la langue corse notamment dans l’Éducation nationale. Mais le collectif Parlemu Corsu, par exemple, en doute. « On fait croire que l’on fait, mais tout ce qui arrive, arrive toujours trop tard. Et en plus, il y a une volonté de détricoter tout ce qui a été fait. Non seulement, on ne se sent pas responsable, mais on veut dénoncer que c’est l’État qui est responsable de la situation. Il cherche à nous faire culpabiliser, mais on ne l’acceptera pas », lance Micheli Leccia, président de Parlemu Corsu.
Certains se demandent aussi si Paris a réellement envie de discuter sur le cas de la langue corse. Un rendez-vous est donné le 23 mars à Ajaccio. Les élus régionaux et nationaux seront sans doute interpellés par la question.
Blocage total à l’Université de Corse autour de la langue
Par M-A. I.–21 mars 2019 à 10:22 https://www.corsematin.com/
Une mobilisation destinée à sensibiliser la population en vue de la manifestation de samedi à Ajaccio.
L’Université de Corse est bloquée depuis ce jeudi matin et les accès de toutes les facultés ont été obstrués.
Cette action est portée par des étudiants, avec le soutien des trois syndicats universitaires réunis.
Rassemblement de Parlemu Corsu : Pè a Corsica et Andà Per Dumane y seront
Rédigé par Victoria Leonardi le Mercredi 20 Mars 2019 à 22:01
Un appel à manifester en faveur de la langue corse a été lancé par le collectif Parlemu Corsu et est soutenu par de nombreuses associations, partis politiques et élus. Les députés “Pè a Corsica” et le groupe de l’assemblée de Corse “Andà Per Dumane” appellent à participer massivement à la manifestation de ce samedi 23 mars, à partir de 15 heures à Aiacciu.
“Pà chi u corsu sighi ubligatoriu da a 6ema à a tarminali” : c’est sur ce thème que U Culletivu Parlemu Corsu appelle au rassemblement le 23 Mars prochain à 15 heures devant la préfecture de Corse.
Micheli Leccia du collectif rappelle que « pas moins que 83 associations ont décidé de s’associer au rassemblement, que la diaspora avait, elle aussi, adhéré et que désormais les “politiques” de tous bords prônaient l’enseignement de langue corse.»
Dans un communique le groupe Andà Per Dumane qui « œuvre depuis longtemps dans la sauvegarde de la langue corse identifiée comme patrimoine immatériel commun » affirme que la réforme actuelle du système éducatif présenterait des conséquences négatives pour l’apprentissage et donc pour la survie de la langue corse, le collectif appelle à la mobilisation dont la principale revendication demeure l’instauration du bilinguisme au sein des établissements scolaires. «
Cette inquiétude autour du développement du bilinguisme a d’ailleurs fait l’objet récemment d’une lettre ouverte à l’attention du Ministre de l’Education nationale et cosignée par l’ensemble des députés bretonnes et bretons dont ceux issus de la majorité présidentielle.
« Attachés depuis toujours, tant sur le plan national que territorial, aux grands principes de fraternité au sein d’une société multiculturelle basée sur la solidarité et le partage, les élus du groupe Andà Per Dumane soutiennent le collectif Parlemu Corsu et appellent au rassemblement ce samedi 23 mars. »
Les députés Pè a Corsica aussi appelant à participer massivement à la manifestation « A l’heure où l’on assiste à une tentative de recentralisation exacerbée de la part du Gouvernement, mais aussi à la négation de l’identité réelle, des langues et des peuples, il est absolument indispensable de créer les conditions d’un rapport de force populaire afin d’obtenir le statut et les moyens nécessaires à la généralisation de la langue corse au sein de notre société. »
BASTIA (Giocante)
CORTI
FIUMORBU
FIUMORBU
AIACCIU (Laetitia)
AIACCIU (Saint Paul)
PORTIVECHJU
CUNFARENZA DI U CULLITIVU “PARLEMU CORSU!”
Sàpatu u 23/03/19 davanti à a Prifittura in Aiacciu 3 ori dopu meziornu
- A dimarchja di « PARLEMU CORSU ! »
Vi ramintemu chì u Cullittivu hè una adunita di parsoni è d’associa chì si ricunnòscini in a listessa dimarchja, veni à dì, cuntribuì à l’ilaburazioni d’una sucità bislingua corsu è francesu.
Par ghjùnghjaci, l’emu ditta tanti è più : ùn basta à rivindicà, è à pisà u pugnu, ci voli à fà azzioni cuncreti par prumova l’su di u corsu… Or azzioni cuncreti n’emu fattu è ni faremu dinò. Tandu a dimustrazioni sempri si faci, chì u pòpulu solu ùn pò fà tuttu. L’aiutu è u impegnu di i puderi pùblichi hè nicissariu par andà più luntanu. Tandu, a rivindicazioni duventa ligìtima.
Hè par quissa chì dipoi a so criazioni, 12 anni fà oramai, u Cullittivu si riassumi in dui paroli : FÀ è DUMANDÀ.
À quandu femu… À quandu dumandemu…
In 12 anni par FÀ, veni à dì rializà azzioni cuncreti par fà aduprà a lingua corsa, ci semu dispiazzati in l’ìsula sana, in i paesa è cità. À a lestra pudemu ramintà ciò ch’emu fattu in 12 anni :
– i « stondi corsi » par riabittuà l’aienti à parlà di tuttu (di u so cutidianu, di u passatu, di i so passioni, di riligioni, di l’avvena…), in tutti i circunstenzi ;
– i vìsiti di i musea ;
– i vìsiti di i sita patrimunial ;
– i ghjirandulati in muntagna ;
– i intarvinzioni in i manifistazioni spurtivi ;
– i intarvinzioni drentu à i fistivali ;
– i intarvinzioni drentu à i fieri ;
– i cunfarenzi spicializati (da i mistieri tradiziunali à u mondu di a impresa ; da l’animali salvàtichi à a mùsica urbana ; da l’inirgìi novi à u transumanìsimu…) ;
– l’urganizazioni di dibàttiti ;
– a missa à dispusizioni di traduttori ;
– l’animazioni pà i chjuchi…
À quandu femu… À quandu dumandemu…
Oghji dunqua, hè par dumandà ch’è no semu quì.
Dinò vi ramintemu, chì custruì una sucità bislingua, ùn si pò fà senza circà d’agiscia in tutti i duminia… In casa, à u cutidianu, in carrughju, in u mondu di i impresi… è di sicuru, ancu in u mondu di l’iducazioni.
Par tutti ‘ssi duminia si poni dumandà meza. Sta volta dunqua, sò meza pà u sistema iducativu ch’è no dumandemu.
- Chì dumandemu ?
So’ Arthur Solinas, so’ licianu è mi facciu u portaboci di mori ghjòvani in brama di veda campà a noscia lingua. So’ d’un mezu famigliali favurèvuli à a pràtica di u corsu ma par disgrazia intornu à mè mori ziteddi ùn ani à nimu in casa in capacità di trasmèttali u corsu. Hè una rialità da piddà in contu, un argumentu in più par ghjustificà i nosci rivindicazioni.
Dipoi parechji sittimani avà, incalchemu à nantu, è a faremu fin’ tantu ch’ùn avaremu trovu suddisfazzioni. Una volta di più ramintaremu allora chì in l’iducazioni l’ugittivu hè d’uttena :
- L’immirsioni tutali di i scoli primarii (da a scola materna à u CM2)
- U bislinguìsimu tutali in u sicundariu (da 6a à a Tarminali)
Si tratta di custruì un sistema iducativu à prò d’una sucità bislingua. Tandu hè sicura chì i misuri à piddà sò parechji.
Intantu, vulemu insista à nantu à una misura chì prestu si pò metta in piazza è prestu pirmittarìa avanzati :
U CORSU UBLIGATORIU DA A 6a À A TARMINALI
Sarìa un prugressu è una tappa nanzi à a giniralizazioni di u bislinguìsimu… U puntu di partenza di i nosci 11 rivindicazioni…
- Giniralizà i 3 ori d’insignamentu di u corsu à tutti i scoli di u sicundariu (da a sièsima à a tarminali).
- Intigrà ‘ssi 3 ori in u zòcculu cumunu privistu in a riforma di i licea (a lingua corsa ùn hè una lingua strangera, devi essa una disciplina fundamintali com’è l’hè u francesu).
- Assicurà una cuntinuità di i filieri bislingui da a scola materna à a tarminali, par chì u pianu di giniralizazioni di u bislinguìsimu prugrammatu duvintessi una rialità.
- Furmà i prufissori di l’altri disciplini chè u corsu à a lingua corsa, urganizendu una furmazioni drentu à i stabilimenta.
- Stimà i cunniscenzi acquistati da i prufissori di l’altri disciplini par vìa d’una abilitazioni in dui anni (un annu di tiurìa è un annu di pràtica).
- Urganizà un sèguitu di l’abilitati par aiutalli in a so tacca.
- Dà un cuifficienti di pesu à a lingua corsa à u basciliè.
- Mantena l’ufferta di u corsu è a pussibilità di passallu à u bascigliè, in l’Accademii altri chè a Còrsica (in Nizza, in Marseglia…) malgradu a riforma di u bascigliè.
- Prugrammà a missa in piazza d’un cuncorsu ùnicu è bislinguu pà u primariu.
- Urganizà ‘n i scoli primarii, una furmazioni à a lingua corsa pà tutti i parsunali, in più di i insignanti.
- Rinfurzà i spirimintazioni immirsivi di u primariu in privisioni di a so giniralizazioni.
- Parchì insista à nantu à ‘ssu puntu, corsu ubligatoriu da a 6a à tarminali ?
Eccu a tistimunianza d’Anthony Secondi, insignanti di cullegiu :
- A scola sola ùn pò salvà a lingua, ma a lingua hà bisognu d’a scola…
Eccu sta volta, a tistimunianza di Cheyenne TEXIER, una sculara di cullegiu :
« A scola ùn faci tuttu. Par imparà u corsu aghju bisognu di vèdalu in carrughju. Aghju bisognu di sèntalu in carrughju. Aghju bisognu di vèdalu è di sèntalu à a tilivisiò. Aghju bisognu di sèntalu in bocca à artisti chì mi piàcini.
U corsu u vurrìu senta in bocca à i me camaradi di scola. Da par tuttu u vurrìu senta…
U corsu u vurrìa senta in casa… ma in casa nimu u parla, nimu u mi pò trasmetta.
Chjuca hè in Francia ch’aghju campatu è quand’e socu ghjunta in Còrsica avìu 10 anni. Nanzi ùn cunniscìu nudda di a lingua corsa. Hè à u culleghju ch’aghju scupartu a lingua corsa è ch’aghju cumenciu à imparalla.
Ùn socu ancu capaci di parlà u corsu ma u socu leghja è unu scrittu micca troppu duru u possu capì.
Hè un princupiu. È ‘ssu principiu u devu à a scola… Senza a scola ùn saparìu nudda di u corsu.
S’eru stata à a scola primaria in Còrsica cù a pussibilità d’imparà u corsu dipoi a scola materna, otantu oghji u corsu u saparìu parlà.
Un ghjornu, spergu, u corsu u saparaghju parlà.
A scola ùn faci tuttu… Ma à mè socu chì a scola ghjova monda !
Allora fèmula finita cù l’uzzioni. Corsu ubligatoriu da a 6a à tarminali.
LINGUA È CULTURA CORSA, PATRIMONIU MUNDIALI, MICCA UZZIUNALI ! »
- È avà ?
In 12 anni, « PARLEMU CORSU ! » hà sappiutu suminà in parechji loca, muscendu l’asempiu è inghjinnendu iniziativi privati è varii daretu ad eddu.
FÀ è DUMANDÀ hè sempri stata a manera di funziunà di u Cullittivu, a so manera d’essa… Hè ciò chì n’hà fattu a so uriginalità. Uriginalità d’una struttura intratinuta dinò da a so manera di purtà a rivindicazioni, sempri culurita è fistiva : cuncerta giganti, catena umana o granìtula rivindicativa… tuttu firmendu ditarminati : bandaroli suspesi à u u tettu di u Ritturatu, linzola par copra l’ubiliscu di u Cunsigliu Dipartamintali daretu à i ringheri di a Prifittura…
A rivindicazioni « PARLEMU CORSU ! » l’hà ancu purtata cù i riprisintanti d’altri lingui minurati, in Brussela, in Parici o in Iscozza… L’hà purtata participendu à a cuncipitura d’un Prutucolu, arnesu ghjurìdicu pà a difesa di i lingui, iniziatu da i Baschi… L’hà purtata fendu trasmetta a so parola in l’instenzi di i Nazioni Uniti.
Ci battimu… di pettu à unu Statu ch’ùn voli senta nudda : ùn voli senta a brama pupulara, matirializata da u successu scontru da i centra di furmazioni pà i maiori, matirializata in l’iniziativi presi à nantu à internet (sita, bloga, appiigazioni), matirializata da l’attività assuciativa (Adecec, Filu d’amparera, Praticalingua, Arghja, associu Immersione, Basta à parlà…), matirializata da una pruduzzioni littararia sempri in crèscita… Matirializata da u successu ch’eddi scòntrani sempri i nosci mubilizazioni, matirializata da l’accunsentu di i pulìtichi di tutti i tindenzi par purtà i rivindicazioni incù noscu…
FÀ è DUMANDÀ hè sempri stata a noscia manera di funziunà… ma sì quand’è no dumandemu, ùn ci rispondi nimu o sempri di Nò… Capiti bè chì… FÀ è DUMANDÀ… oramai dèvini rimà cù STRAPPÀ ! À prestu !
Délégation « Parlemu Corsu ! » pour rencontrer la Préfète le 23 mars :
- Micheli Leccia (Président du Collectif)
- Ghjulia Beretta (Responsable « jeunesse » au sein du Collecttif)
- Pierre-Joseph Paganelli (Responsable du syndicat étudiant CGC)
- Pierre-François Marchiani (Responsable du syndicat étudiant GI)
- Jean Colonna (Responsable du syndicat étudiant GP)
- Marie-Alice Orlandetti (membre de l’école de chant I Maistrelli)
Sous les couleurs du Collectif on retrouve les jeunes des 3 syndicats étudiants qui ont participé le 20 février, à l’appel au rassemblement pour le 23 mars. S’y rajoute une association (l’école de chant I Maistrelli) pour résumer l’ensemble de la mobilisation qui s’opère dans la société civile et qui ne cesse de croître : pour l’heure, plus de 90 associations villageoises et près de 50 groupes culturels.
Important rassemblement de Parlemu corsu à Ajaccio
Publié le 25/03/2019, 07h49
(Maria Lanfranchi – Alta Frequenza) – Importante mobilisation ce samedi à l’initiative du collectif Parlemu Corsu. Élus, représentants associatifs,groupes culturels, jeunes et moins jeunes se sont réunis devant la Préfecture d’Ajaccio pour réclamer un statut d’obligation pour la langue Corse à l’école. Une délégation de Parlemu Corsu a par ailleurs été reçue en préfecture, tandis que des prises de paroles se faisaient à l’extérieur. Parlemu Corsu exige aussi des avancées, alors que toutes les conditions sont réunies pour que ces avancées aient lieu. Nous reviendrons dans nos prochaines éditions et émissions sur cette manifestation.
Aiacciu : una millaia di persone per difende a lingua corsa !
Rédigé par Vincent Marcelli le Samedi 23 Mars 2019 à 18:53
Eletti, militanti, insignanti, studienti, eranu guasgi una millaia, stu dopu meziornu davanti à a Prifettura d’Aiacciu per difende, torna una volta, a lingua corsa. A terza tapa d’una mossa principiata u mese scorsu.
(Photo Michel Luccioni)
L’avia prumessu, l’hà fattu. Micheli Leccia, u capimachja di u Cullettivu « Parlemu Corsu » era à u capu d’una mossa generale intornu à rivindicazione ch’è noi li cunniscimu (cuufficialità di a lingua, insignamentu ubligatoriu da a scola materna sin’à a Terminale) issu dopu meziornu davanti à a Prifettura di Regione in Aiacciu. À fiancu à ellu, militanti di a lingua, insignanti, i trè deputati naziunalisti è l’eletti di a maiurità territuriale, qualchì elettu di a Cità d’Aiacciu (Cristofanu Mondoloni, Stefanu Vannucci, Francescu Filoni…), persunalità di a sucetà civile, cullegiani, liceani, studienti di l’Università, associ, gruppi culturali, una millaia in tuttu à pocu pressu. E rivindicazione ùn scambianu micca dapoi u mese scorsu davanti u Retturatu : « Sò avà dodeci anni ch’è noi semu nantu à u tarrenu, spiega Micheli Leccia, per realizà azzioni cuncreti. Hè a demustrazioni di ciò chì si faci dapoi anni è anni. U populu t’hà a vulintà. L’iniziativi ùn mancanu micca. U populu t’hà bisognu d’un aiutu, d’un sustegnu è issu sustegnu devi vena da u Statu. Comu hè chì di pettu à una brama populara cussì maiori, ùn ci sichi micca una vulintà di parmetta d’avanzà ? »
Dopu à l’addunita davanti à a Prifettura (un’ora dopu à pocu pressu), uni pochi anu pigliatu a parolla frà e canzone di i zitelli di « A scola di cantu ». Cusì, Arthur Solinas (cullegiani in San Paulu s’hè fattu u portavoce di i soi : « Semi in brama di veda campà a noscia lingua, sò d’un mezu familiali favurevuli à a pratica di u corsu. Ma par disgrazia, intornu, mori ziteddi ùn ani à nimu in casa in capicità di trasmettalu. Hè una realità da piddà in contu, un argumentu per ghjustificà i nosci rivindicazioni. Dipoi parechji settimani avà, incalchemi à nantu è a faremi fin tantu ch’ùn avaremi trovu suddisfazzioni… »
Qualchì minutu dopu, tuccava à Antò Secondu, nantu à un versu più duru, di piglià a parolla à u nome di l’insignanti : « Semi Corsi, a noscia lingua hè u corsu. Ch’ani da fà ? L’ani da fà campà issa lingua o l’ani da lascià mori ? »
In fine, è nanzu d’esse ricivutu da un riprisentente di a Prifetta di Corsica, Micheli Leccia hà pigliatu, torna una volta, a parolla : « Rivindichemi nantu à l’Educazioni ma issu locu hè simbolicu. Sapemi chè a Rettrici, puteri ùn hà micca, a Prifetta micca tantu ma pò quantunqua trasmetta a noscia brama à i Ministri è à u Presidenti di a Republica. Li tocca à senta a vulintà di i Corsi è di ciò chì si passa in carrughju…Semi stati ricivuti in Prifettura, avemi musciatu parlendu in corsu cù un traduttore, chì u corsu hè a noscia lingua. A Prifetta ùn hà vulsutu ricevaci hè una mancaza di rispettu… »
Per u Cullettivu è tutti quelli chì sò impegnati, e rivindicazione cuntinueghjanu…
Par Emma Derome Publié le 23/03/2019 à 15:15 Mis à jour le 23/03/2019 à 19:19
Environ 2000 manifestants se mobilisent, ce samedi, à l’appel du collectif Parlemu Corsu à Ajaccio. Les manifestants, regroupés en début d’après-midi devant la préfecture, demandent un aprentissage obligatoire de la langue corse à l’école, de la maternelle à la terminale.
Une centaine d’associations, de partis ou de groupes politiques ont appelé à participer à ce rassemblement, comme le groupe de l’Assemblée de Corse “Anda per Dumane” de Jean-Charles Orsucci.
Michel Giraschi, de Corsica Libera, et Jean-Christophe Angelini, secrétaire général du parti de la nation corse, sont présents, ainsi que des représentants du parti nationaliste Core in Fronte.
► Notre direct :
Une délégation de Parlemu Corsu a été reçue par les services de la préfecture, sans la préfète. Le porte-parole du collectif, Michel Leccia, a insisté pour échanger en corse, assisté d’un traducteur.
► Reportage : Stella Rossi, Franck Rombaldi et Dominique Lameta :
Le corse “une part fondamentale de nous-même”
Pour Josepha Giacometti, conseillère exécutive de Corse, déléguée à l’éducation, à la formation, à l’enseignement supérieur et à la recherche, ce rassemblement a notamment pour but de contester les réformes éducatives du gouvernement, comme la réforme du bac et des options, ou celle concernant le regroupement des écoles et des collèges.
“Je crois qu’il y a clairement un recul au niveau des réformes de l’éducation, c’est une logique qui condamne les collèges ruraux, une logique qui relègue notre langue au rang d’option, ce qui pour nous est inacceptable. La langue corse n’est pas une option, c’est une part fondamentale de nous-même, pas une simple discipline, et elle doit être enseignée comme telle à l’école. C’est ce que nous dirons lorsque l’on sera reçu par le ministre de l’Education nationale, à notre demande. Mais nous ne contentons pas d’attendre l’État, nous mettons tout en œuvre pour que cette revendication prenne sa réalité sur la terre qui est la nôtre.”
Lundi 25 mars 2019 – 10:41
Forte mobilisation pour la langue corse à Aiacciu
Intervista di Micheli Leccia : Capimachja di u Cullettivu Parlemu Corsu.
Samedi (23 mars) à l’appel du Collectif Parlemu Corsu, près de deux mille personnes ont manifesté devant la préfecture Aiacciu pour : « un apprentissage obligatoire de la langue corse à l’école, de la maternelle à la terminale ». En marge de cette mobilisation, une délégation du Collectif a été reçu à la préfecture.